La quête du Graal lorsque l'on possède un site web est de le voir performer dans les pages des résultats des moteurs de recherche dans le but d'obtenir toujours plus de trafic. Et pour cela, tout est bon : soigner sa description, son titre, la hiérarchisation du contenu, obtenir des backlink "mitonnés aux petits oignons", viser une vitesse d'affichage super-mega-trop-balèze (ne riez pas, j'en connais qui font la course au top score....), j'en passe et des meilleures.
Je vais certainement en décevoir beaucoup mais sans un vrai contenu de qualité, tout ce que vous essayez de faire ne servira à ... pas grand chose. Tout au plus vous pourrez vous glorifier d'avoir obtenu un "A" sur GTMetrix, d'avoir gagné x% de backlink en plus d'un mois sur l'autre mais cela ne fera pas pour autant de votre site, une référence dans son domaine. Aïe...
Réfléchissons une minute et demandons-nous combien de temps passons-nous réellement à penser à notre public - je veux dire à notre public en tant que "vrais gens" ? De vraies personnes nécessitent que le contenu donne à réfléchir,qu'il soit émotionnel et qu'il se connecte à un niveau personnel. Sans cela, nous aurons travaillé pour ... des robots. Remplir une page pour des robots consiste à se préoccuper plus de Google que de ses vrais lecteurs. Que je sache, ce n'est pas le robot de ce moteur de recherche qui va relayer mon article sur les réseaux sociaux, qui va commenter cet article et/ou qui va prendre son téléphone pour me contacter. Ce n'est pas Google Bot qui m'adressera un petit mot d'encouragement et qui m'ajoutera à ses amis.
En fait, si l'on essayait de suivre toutes les recommandations de Saint Google pour avoir un site qui soit le mieux référencé possible, il faudrait être en capacité de faire 36 choses à la fois avec nos deux bras et nos deux jambes (je pense qui vous saisissez le concept). Imaginez un peu, l'algorithme de Google contiendrait pas moins de 200 critères pour évaluer un site web. Hormi le fait que c'est quasiment impossible, cela induit 2 questions que je trouve importantes :
- A quoi sert réellement le référencement "Made in Google" ?
- Voulons-nous être uniformisés à ce point ?
- A quoi sert réellement le référencement "Made in Google" ?
- Voulons-nous être uniformisés à ce point ?
- Foire aux questions
- Guidelines for guest blogging
Désolé, nous ne publions pas d'articles sponsorisés
A quoi sert réellement le référencement "Made in Google" ?
Tout le monde répond en coeur : à être mieux vu sur les pages des résultats du moteur de recherche. Bravo, vous avez bien suivi et appris la leçon.
A mes yeux (et je ne suis pas le seul), suivre les préconisations de Google "à la lettre" revient ni plus ni moins à uniformiser le Web. En effet, de part sa prédominance (d'aucuns diraient son monopole....), Google impose aux webmasters de créer des sites web qui lui plaise. Résultat : les sites se ressemblent de plus en plus (techniquement parlant) et le contenu devient de plus en plus "aseptisé". Alors pour sortir du lot, certains essayent de s'affranchir ces préconisations. Bien mauvaise idée, les bestioles de Mountain View ont tôt fait de leur tomber sur le poil et de les punir pour leur apprendre à marcher droit.
En plus d'imposer une forme de standardisation du Web, le référencement permet à Google d'avoir la mainmise sur la quasi totalité des sites web en circulation. Les outils "gratuits" mis à la disposition des webmasters (Google Search Console et Google Analytics) sont autant de moyen de surveiller ce qui se fait en temps réel. Rappellez-vous que Sartre se demandait si Donner, c'est asservir ?. Dès lors, nous utilisons majoritairement les produits "offerts" pour suivre les performances de nos sites (moi également). Rassurez-vous, ce qui nous est donné d'une main vaut beaucoup plus dans l'autre et que Google est tout sauf une oeuvre de charité.
Pour faire court, je résumerai le référencement "Made in Google" par cette formulaire assez lapidaire : "faites ce que j'exige sinon vous ne serez pas classés".
Voulons-nous être uniformisés à ce point ?
Comme nous venons de le voir, si votre but est d'être référencé à tout prix par Google, vous DEVEZ absolument tout faire pour lui plaire. Enfin, ça c'est ce qu'on vous dit de faire... Là aussi, j'ai un avis quelque peut différent de cette quasi unanimité en faveur du moteur de recherche. Pour ma part, je privilégie la qualité du contenu. Et là, vous me rappellerez avec une pointe de perfidie que Le contenu est roi est l'un des mantra les plus célèbres du référencement. Pour être plus précis, je préfère le contenu à destination des humains, des vrais gens, comme je l'expliquais en introduction. Cela ne signifie pas que je suis entré en rébellion contre à Google et que je vais la jouer "David contre Goliath", non. Cela veut simplement dire que je me préoccupe beaucoup plus de rédiger mes articles pour vous et je me soucie bien moins de ce que peuvent en penser les robots californiens.
J'estime que je dois une grande partie de mon trafic actuel à mes lecteurs (merci à vous, au passage) car j'ai la modestie de penser que vous trouvez ici une information qui vous convient quantitativement et qualitativement. Si tel est le cas, vous revenez lire d'autres billets, vous en parlez autour de vous, à vos réseaux d'amis réels et virtuels, etc. C'est vous qui faites la vraie richesse de mon contenu, à mes yeux. D'ailleurs, les billets les plus lus ici cont ceux qui vous ont apporté une réelle plus-value qualitative en terme d'information. Ce n'est sans doute pas Google qui vous a tous convié à venir lire ce modeste blog ;)
Je ne crois pas que ce soit du fait de cette uniformisation que je dois votre présence ici (et tant mieux). Vous lisez ce billet car en tant qu'abonné (merci à vous), vous avez reçu une notification vous informant de sa mise en ligne. Vous lisez ce billet car vous avez suivi un lien sur un réseau social et votre curiosité à fait le reste. Mes lecteurs ont leur libre arbitre et peuvent décider seuls de l'intérêt ou non d'un contenu qui leur est destiné. Ils n'ont pas besoin des SERPs pour cela.
Conclusion
Sans doute comme beaucoup d'entre vous, j'ai été très préoccupé par mes statistiques de trafic au lancement de mon site. Puis, je me suis rendu compte qu'il était bien plus important d'avoir des échanges et des interactions avec vous, que ce soit dans les commentaires ou les réseaux sociaux. Et c'est à partir de cette prise de conscience que mon trafic a pris de l'importance (toute relative, restons humble). En écrivant pour de vrais humains et non pour des robots, j'ai donné un visage, une identité, une tonalité à ce blog. Je pense donc que la plus grande partie de mon audience est lié à la manière dont je rédige mon contenu et que cela vous plait (avouez-le !).
Ecrire pour des robots est, à mon avis, tout sauf la meilleure chose à faire. Ecrire sur un blog, un site web ou toute autre support numérique juste pour se faire "bien voir" est à mon sens, une hérésie. Les vrais lecteurs dans la vraie vie ne sont pas dupes et savent faire la différence entre une nourriture industrielle sans saveur et un plat "fait maison" mitoné avec passion. Ne succombez pas à la facilité, ne soyez pas "dans la norme", osez être vous-même et vous verrez, vos lecteurs vous le rendront au centuple.
La quête du Graal lorsque l'on possède un site web est de le voir performer dans les pages des résultats des moteurs de recherche dans le but d'obtenir toujours plus de trafic. Et pour cela, tout est bon : soigner sa description, son titre, la hiérarchisation du contenu, obtenir des backlink "mitonnés aux petits oignons", viser une vitesse d'affichage super-mega-trop-balèze (ne riez pas, j'en connais qui font la course au top score....), j'en passe et des meilleures.
Je vais certainement en décevoir beaucoup mais sans un vrai contenu de qualité, tout ce que vous essayez de faire ne servira à ... pas grand chose. Tout au plus vous pourrez vous glorifier d'avoir obtenu un "A" sur GTMetrix, d'avoir gagné x% de backlink en plus d'un mois sur l'autre mais cela ne fera pas pour autant de votre site, une référence dans son domaine. Aïe...
Réfléchissons une minute et demandons-nous combien de temps passons-nous réellement à penser à notre public - je veux dire à notre public en tant que "vrais gens" ? De vraies personnes nécessitent que le contenu donne à réfléchir,qu'il soit émotionnel et qu'il se connecte à un niveau personnel. Sans cela, nous aurons travaillé pour ... des robots. Remplir une page pour des robots consiste à se préoccuper plus de Google que de ses vrais lecteurs. Que je sache, ce n'est pas le robot de ce moteur de recherche qui va relayer mon article sur les réseaux sociaux, qui va commenter cet article et/ou qui va prendre son téléphone pour me contacter. Ce n'est pas Google Bot qui m'adressera un petit mot d'encouragement et qui m'ajoutera à ses amis.
En fait, si l'on essayait de suivre toutes les recommandations de Saint Google pour avoir un site qui soit le mieux référencé possible, il faudrait être en capacité de faire 36 choses à la fois avec nos deux bras et nos deux jambes (je pense qui vous saisissez le concept). Imaginez un peu, l'algorithme de Google contiendrait pas moins de 200 critères pour évaluer un site web. Hormi le fait que c'est quasiment impossible, cela induit 2 questions que je trouve importantes :
A quoi sert réellement le référencement "Made in Google" ?
Tout le monde répond en coeur : à être mieux vu sur les pages des résultats du moteur de recherche. Bravo, vous avez bien suivi et appris la leçon.
A mes yeux (et je ne suis pas le seul), suivre les préconisations de Google "à la lettre" revient ni plus ni moins à uniformiser le Web. En effet, de part sa prédominance (d'aucuns diraient son monopole....), Google impose aux webmasters de créer des sites web qui lui plaise. Résultat : les sites se ressemblent de plus en plus (techniquement parlant) et le contenu devient de plus en plus "aseptisé". Alors pour sortir du lot, certains essayent de s'affranchir ces préconisations. Bien mauvaise idée, les bestioles de Mountain View ont tôt fait de leur tomber sur le poil et de les punir pour leur apprendre à marcher droit.
En plus d'imposer une forme de standardisation du Web, le référencement permet à Google d'avoir la mainmise sur la quasi totalité des sites web en circulation. Les outils "gratuits" mis à la disposition des webmasters (Google Search Console et Google Analytics) sont autant de moyen de surveiller ce qui se fait en temps réel. Rappellez-vous que Sartre se demandait si Donner, c'est asservir ?. Dès lors, nous utilisons majoritairement les produits "offerts" pour suivre les performances de nos sites (moi également). Rassurez-vous, ce qui nous est donné d'une main vaut beaucoup plus dans l'autre et que Google est tout sauf une oeuvre de charité.
Pour faire court, je résumerai le référencement "Made in Google" par cette formulaire assez lapidaire : "faites ce que j'exige sinon vous ne serez pas classés".
Voulons-nous être uniformisés à ce point ?
Comme nous venons de le voir, si votre but est d'être référencé à tout prix par Google, vous DEVEZ absolument tout faire pour lui plaire. Enfin, ça c'est ce qu'on vous dit de faire... Là aussi, j'ai un avis quelque peut différent de cette quasi unanimité en faveur du moteur de recherche. Pour ma part, je privilégie la qualité du contenu. Et là, vous me rappellerez avec une pointe de perfidie que Le contenu est roi est l'un des mantra les plus célèbres du référencement. Pour être plus précis, je préfère le contenu à destination des humains, des vrais gens, comme je l'expliquais en introduction. Cela ne signifie pas que je suis entré en rébellion contre à Google et que je vais la jouer "David contre Goliath", non. Cela veut simplement dire que je me préoccupe beaucoup plus de rédiger mes articles pour vous et je me soucie bien moins de ce que peuvent en penser les robots californiens.
J'estime que je dois une grande partie de mon trafic actuel à mes lecteurs (merci à vous, au passage) car j'ai la modestie de penser que vous trouvez ici une information qui vous convient quantitativement et qualitativement. Si tel est le cas, vous revenez lire d'autres billets, vous en parlez autour de vous, à vos réseaux d'amis réels et virtuels, etc. C'est vous qui faites la vraie richesse de mon contenu, à mes yeux. D'ailleurs, les billets les plus lus ici cont ceux qui vous ont apporté une réelle plus-value qualitative en terme d'information. Ce n'est sans doute pas Google qui vous a tous convié à venir lire ce modeste blog ;)
Je ne crois pas que ce soit du fait de cette uniformisation que je dois votre présence ici (et tant mieux). Vous lisez ce billet car en tant qu'abonné (merci à vous), vous avez reçu une notification vous informant de sa mise en ligne. Vous lisez ce billet car vous avez suivi un lien sur un réseau social et votre curiosité à fait le reste. Mes lecteurs ont leur libre arbitre et peuvent décider seuls de l'intérêt ou non d'un contenu qui leur est destiné. Ils n'ont pas besoin des SERPs pour cela.
Conclusion
Sans doute comme beaucoup d'entre vous, j'ai été très préoccupé par mes statistiques de trafic au lancement de mon site. Puis, je me suis rendu compte qu'il était bien plus important d'avoir des échanges et des interactions avec vous, que ce soit dans les commentaires ou les réseaux sociaux. Et c'est à partir de cette prise de conscience que mon trafic a pris de l'importance (toute relative, restons humble). En écrivant pour de vrais humains et non pour des robots, j'ai donné un visage, une identité, une tonalité à ce blog. Je pense donc que la plus grande partie de mon audience est lié à la manière dont je rédige mon contenu et que cela vous plait (avouez-le !).
Ecrire pour des robots est, à mon avis, tout sauf la meilleure chose à faire. Ecrire sur un blog, un site web ou toute autre support numérique juste pour se faire "bien voir" est à mon sens, une hérésie. Les vrais lecteurs dans la vraie vie ne sont pas dupes et savent faire la différence entre une nourriture industrielle sans saveur et un plat "fait maison" mitoné avec passion. Ne succombez pas à la facilité, ne soyez pas "dans la norme", osez être vous-même et vous verrez, vos lecteurs vous le rendront au centuple.
A propos de Daniel
Passionné par le Web depuis 2007, Daniel défend la veuve et l'orphelin du web en créant des sites respectueux du W3C. Fort de son expérience, il partage ses connaissances dans un état d'esprit open source. Très impliqué en faveur du CMS Joomla depuis 2014, il est également conférencier et fondateur du Joomla User Group Breizh.